La France rejette les accusations de l’ONU selon lesquelles le racisme est répandu dans ses forces de police

Les manifestations violentes se transforment en une crise croissante.

PARIS. Le gouvernement français a rejeté les accusations de l’ONU selon lesquelles le racisme est répandu parmi la police française et qu’il a été la cause de la mort par balle d’un jeune de 17 ans d’origine maghrébine lors d’un contrôle de la circulation.


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« Toute accusation de racisme ou de discrimination systémique dans les forces de police est absolument infondée », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères.

Macron envisage l’état d’urgence

Les protestations violentes se transforment en une crise croissante, que les autorités ne gèrent qu’au mieux de leurs capacités. déjà des milliers de voitures ont été brûlées et des centaines de personnes ont été arrêtées. Président français Emmanuel Macron envisagé d’imposer l’état d’urgence dans la zone touchée par les émeutes, mais ne l’a pas encore fait.

Entre-temps, les syndicats de police ont publié un communiqué, selon lequel leurs membres sont en guerre contre la « collecte » depuis quelques jours et appellent à une solution vigoureuse à la situation.

« Les membres de la police sont aujourd’hui en première ligne car nous sommes en guerre. Face à ces hordes violentes, il ne suffit plus d’appeler simplement au calme, il faut le forcer », indique un communiqué commun. par les syndicats APN et UNSA, qui regroupent les demi-policiers qualifiés du pays.



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L’appel à la guerre civile

Après trois nuits de violentes manifestations, Macron a promis d’augmenter le nombre de policiers déployés.

Les syndicats de police « appelant à la guerre civile doivent apprendre à se taire ; nous avons déjà vu les graves conséquences que peuvent avoir de telles rhétoriques. Les politiques doivent reprendre le contrôle de la police », a écrit l’ancien candidat à la présidentielle d’Incassable d’extrême gauche. La France partie sur Twitter (LFI) Jean-Luc Mélenchon.

« Pouvons-nous enfin convenir que nous avons un problème de fond dans la police ? C’est un appel à la guerre civile », a convenu la présidente du Parti vert, Marine Tondelierová.

Rien ne menaçait la vie du policier

Les représentants de la gauche affirment à plusieurs reprises que la loi de 2017 a entraîné une augmentation du nombre de victimes des interventions policières. Il permet aux policiers d’utiliser une arme pour se défendre lors de contrôles routiers si leur vie est en danger.

Cependant, l’avocat des rescapés, Yassine Bouzrou, affirme que selon la vidéo de l’incident en cours, le policier n’était pas en danger et qu’il a froidement abattu l’adolescent.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré cette semaine qu’il pousserait à la dissolution du petit syndicat d’extrême droite Syndicat France Police, qui s’est félicité de la fusillade du jeune homme sur Twitter. Le tweet incriminé a depuis été supprimé.

Irène Belrose

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