Si la France répond à ses menaces dans un différend sur les droits de pêche et empêche les navires britanniques d’entrer dans ses ports, des représailles suivront. C’est ce qu’a annoncé vendredi le ministre britannique de l’Environnement George Eustice.
Les autorités françaises ont infligé jeudi une amende aux équipages de deux navires de pêche britanniques et détenu l’un d’entre eux au port pendant la nuit. Selon la partie française, les navires ne disposaient pas des permis de pêche nécessaires.
L’incident, pour lequel le gouvernement britannique a convoqué l’ambassadeur de France, est lié à un différend houleux sur les droits de pêche dans les eaux britanniques suite au retrait du Royaume-Uni du Royaume-Uni.
Les Français menacent de couper leur approvisionnement en énergie
La France menace de bloquer les navires britanniques et de renforcer les contrôles à moins que les navires français n’obtiennent davantage de permis de pêche dans les eaux britanniques. Paris a également indiqué qu’il pourrait limiter l’approvisionnement en énergie des îles anglo-normandes au large des côtes françaises.
« Nous verrons ce qu’ils feront » Eustice a déclaré à Sky News. « Cependant, s’ils le font, nous pouvons jouer à ce jeu pour deux et nous nous réservons le droit de réagir de manière appropriée », a ajouté le ministre.
Le mois dernier, la France a vivement protesté contre la décision du Royaume-Uni et de l’île de Jersey dans la Manche de ne pas accorder aux navires de pêche français des licences de pêche dans leurs eaux côtières.
Les Britanniques ont délivré à peine la moitié des licences
Des dizaines d’autres licences ont été obtenues par des pêcheurs français. La France affirme que ces restrictions sont en conflit avec l’accord sur les relations post-Brexit que la Grande-Bretagne a signé lors de sa sortie de l’UE.
En vertu de l’accord UE-Royaume-Uni, les pêcheurs des États membres de l’UE ont le droit de pêcher dans les eaux côtières britanniques s’ils peuvent prouver qu’ils l’ont fait dans le passé. Paris affirme que la Grande-Bretagne n’a jusqu’à présent délivré que la moitié des licences auxquelles les pêcheurs français ont droit.
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