L’amour secret de la reine n’a été révélé que par les technologies modernes. On peut enfin lire leurs lettres cryptées

Les lignes adressées l’une à l’autre par la reine Marie-Antoinette de France et son prétendu amant ont été les premières révélé à l’aide de techniques scientifiques avancées.

La reine et le comte

La reine Marie-Antoinette, figure incontournable du XVIIIe siècle, a échangé plusieurs lettres avec le comte suédois Axel von Fersen pendant la Révolution française. Le contenu des lettres, censées rester secrètes à jamais, a désormais été analysé par des scientifiques français, a-t-elle rapporté. CNN.

« Qu’il s’agisse de secrets d’État, de plans d’évasion ou de preuves d’amour royal, ces contenus potentiellement sensibles intriguent les historiens depuis près de 150 ans », indique l’étude, qui a été publiée dans une revue professionnelle Avancées scientifiques. Le prochain explique en détail comment le comte suédois von Fersen il a aidé à organiser une tentative ratée de faire sortir clandestinement la famille royale de France.

La clé était l’encre différente

Le problème est que les lettres ont été censurées et que le contenu réel n’a pas pu être lu. Les chercheurs ont analysé des sections de 15 lettres différentes et ont trouvé des différences dans le rapport entre l’encre cuivre-fer et zinc-fer dans huit d’entre elles. En pratique, cela signifie, que certaines lettres des mots ont été délibérément transcrites avec d’autres lettres. Ceux ils étaient censés cacher leur signification originale.

Pour l’analyse ci-dessus ils ont utilisé une combinaison de deux techniques avancées La spectroscopie de fluorescence X, utilisée pour déterminer la composition de base des matériaux, et une technique de traitement de données utilisée par les scientifiques pour découvrir des mots cachés. Ceux-ci incluent, par exemple « bien-aimé », « tendre ami »ou « adore ».

De plus, toutes les lettres de von Fersen avaient un rapport similaire d’éléments d’encre qui correspondait à la fraction d’encre utilisée pour éditer les mots. Cette découverte laisse penser que le comte lui-même était responsable de la censure des lettres entre lui et Marie-Antoinette, épouse du roi Louis XVI. Cela signifie que ces lignes étaient importantes pour le comte suédois, que ce soit pour des raisons sentimentales ou politiques.

Léopold Moulin

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