L’armée israélienne affirme que ses troupes continuent de fouiller les hôpitaux Shifa et al-Quds à Gaza, où se trouvent des centaines de patients et de professionnels de la santé, et affirme avoir trouvé sur place des ordinateurs portables avec des images des otages, rapporte Haarec. Continuer à lire
L’armée a publié les photos et vidéos des otages prises après leur enlèvement par le Hamas en Israël le 7 octobre à un journaliste de la BBC qui était parmi les premiers journalistes admis à l’hôpital un jour après que les troupes israéliennes ont pris d’assaut l’établissement mercredi.
Les forces spéciales israéliennes ont conduit l’équipe de la BBC dans une salle destinée à l’imagerie par résonance magnétique. Le lieutenant-colonel Jonatan Konrikus a montré aux journalistes une quinzaine d’armes, de munitions, de gilets pare-balles et de grenades trouvés.
Selon le journaliste, le fait que l’armée israélienne ait emmené un journaliste de la BBC sur place en dit long sur la motivation d’Israël à montrer au monde la raison de l’opération israélienne.
Konrikus a déclaré que l’hôpital était utilisé à des fins militaires par le mouvement Hamas, qui dirige la bande de Gaza et contre lequel les Israéliens ont lancé une guerre en réponse à l’attaque sanglante du groupe contre le sud d’Israël en octobre.
« Nous avons trouvé beaucoup d’ordinateurs et d’autres équipements qui pourraient vraiment faire la lumière sur la situation actuelle, peut-être en ce qui concerne les otages », a déclaré Konrikus.
Les ordinateurs portables, a-t-il expliqué, contenaient des photos et des vidéos des otages prises après leur transfert à Gaza, ainsi que des images récemment publiées et partagées par la police israélienne d’interrogatoires de combattants du Hamas arrêtés après l’attaque. La BBC n’a pas pu inspecter les ordinateurs portables. Selon Konrikus, ce n’est que la « pointe de l’iceberg » et les combattants du Hamas ont apparemment laissé le matériel sur place lorsqu’ils fuyaient l’avancée des forces israéliennes.
Les médecins de l’hôpital affirment qu’ils travaillent sans électricité, sans nourriture et sans eau depuis plusieurs jours et que des patients gravement malades, notamment des nouveau-nés, sont décédés à cause de ces conditions épouvantables. Le complexe hospitalier héberge également des personnes qui ont dû quitter leur domicile à cause des combats.
(ČTK)
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