La rivale d’Emanuel Macron à l’élection présidentielle veut également introduire une interdiction du foulard religieux si elle est élue.
La candidate française d’extrême droite à la présidence, Marine Le Pen, a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de demander la sortie de la France de l’Union européenne, même si ses efforts pour réformer la nation des 27 échouaient. Le député européen l’a dit en conversation avec la station France Inter. Lors de la campagne électorale d’il y a cinq ans, la sortie de l’Union européenne et de la zone euro figurait en tête de son agenda.
« La grande majorité des Français ne veulent pas de l’Union européenne dans sa forme actuelle. C’est une union qui fonctionne sur des principes anti-démocratiques, use de menaces et de chantage. » dit Le Pen. Cependant, interrogée par l’animateur, elle a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de pousser pour une sortie de l’Union européenne.
Selon les politiques, l’Europe devrait travailler ensemble, mais dans un projet différent. Elle a par exemple salué le projet spatial paneuropéen Ariane ou la coopération au sein d’Airbus.
Au contraire, elle a critiqué la politique agricole de l’Union européenne qui, selon elle, a réduit l’autosuffisance alimentaire de l’Europe, qu’elle a jugée indésirable et dangereuse, notamment pendant la guerre en Ukraine. Selon Le Pen, l’Union a aussi des normes énergétiques trop strictes, qui lient la France et elle n’est donc pas compétitive.
Le Pen veut interdire le port du foulard religieux en public si elle est élue à la présidence. Selon elle, le foulard « isole et il y a une pression sur ceux qui ne le portent pas ». « Le voile est un uniforme islamiste, pas un musulman. C’est un uniforme d’idéologie, pas de religion. » elle a ajouté.
Dans la campagne présidentielle de cette année, en raison de la guerre en Ukraine, le sujet traditionnellement important de l’islam et de la migration a pris fin. Outre Le Pen, un autre homme politique d’extrême droite, Éric Zemmour, l’a également fait entrer dans le débat public, mais il n’a pas réussi le premier tour des élections de dimanche. Il a soutenu Le Pen pour le second tour.
L’interview d’une demi-heure avec Le Pen a porté sur des sujets d’intérêt pour le public français avant le second tour de l’élection présidentielle. Cela a lieu le 24 avril, et Le Pen s’y est avancé avec l’actuel chef de l’Elysée, Emmanuel Macron.
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