Le Premier ministre britannique a condamné l’attaque au couteau en France : quatre enfants ont été poignardés, le motif n’est pas clair

WASHINGTON — Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a condamné jeudi une attaque au couteau survenue dans la ville d’Annecy, dans les Alpes françaises, qui a blessé quatre enfants d’âge préscolaire, dont un originaire du Royaume-Uni. TASR a repris l’information de l’agence de presse AFP.

« Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par cette attaque incompréhensible, y compris à l’enfant britannique. » Sunak a déclaré au début d’une conférence de presse avec le président américain Joe Biden à la Maison Blanche. Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a également répondu sur Twitter. « C’est terrible. L’attaque d’aujourd’hui à Annecy, au cours de laquelle de jeunes enfants ont été blessés, était un acte lâche. Nous sommes aux côtés de (la ministre française des Affaires étrangères Catherine) Colonna et du peuple français. Nous sommes prêts à aider avec tout ce que nous pouvons. » il a écrit.

L’agresseur a poignardé six personnes

La police française continue d’enquêter sur les mobiles de l’attaque au couteau de jeudi contre quatre enfants et deux adultes dans la ville d’Annecy. Le président français Emmanuel Macron et son épouse rendront également visite aux blessés vendredi, informe TASR sur la base des informations des agences DPA et AFP. La police a arrêté l’auteur de l’attaque sur place et l’a interrogé jeudi soir, mais le motif de son acte n’est toujours pas clair, a précisé le parquet local. Elle a toutefois exclu pour l’instant l’hypothèse d’un terrorisme. L’homme n’était ni sous l’influence de l’alcool ni de drogues au moment de l’agression. Selon le journal Le Parisien, il subira un examen psychiatrique vendredi. Il aurait été victime d’une grave crise d’hystérie dans une cellule de garde à vue.

Quatre enfants blessés âgés de 22 mois à trois ans ont été hospitalisés dans les hôpitaux des villes de Genève et Grenoble. Deux des enfants sont frères et sœurs français ; les autres viennent du Royaume-Uni et des Pays-Bas et étaient en vacances en France. L’état des deux enfants reste critique, a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Ce que l’on sait de l’agresseur, c’est qu’il est syrien et qu’il n’est en France que depuis quelques mois. Avant cela, il a vécu dix ans en Suède, a expliqué la Première ministre française Élisabeth Borne.

L’agresseur n’avait pas de résidence permanente en France. Les forces de sécurité des pays européens n’ont aucune trace de lui, et il n’existe aucun document indiquant qu’il a subi un traitement psychiatrique dans le passé. En Suède, le Syrien a obtenu le statut de réfugié, bien qu’il ait également demandé l’asile en France l’année dernière. Comme le rapporte la télévision BFM, cette demande a été rejetée il y a quatre jours. On ne sait pas encore si ce fait a quelque chose à voir avec son acte. Selon les médias, le Syrien s’est marié en Suède et a une fille de trois ans ; cependant, lui et sa femme, citoyenne suédoise, se sont récemment séparés. Toutes deux ont suivi une formation en soins infirmiers en ligne.

Napoleon Favre

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