Le sommet historique de l’OTAN montre que Poutine n’est pas un stratège de génie

Dans le passé, Tomáš Valášek (PS) a participé au concept stratégique de l’OTAN, qui recherchait une coopération avec la Russie. Maintenant, l’Alliance l’a identifié comme sa plus grande menace.

L’ancien ambassadeur auprès de l’OTAN explique dans une interview :

  • pourquoi le sommet de Madrid est historique ;
  • pourquoi nommer la Russie comme une menace n’est pas simplement une déclaration sèche sur le papier, quoique tardive ;
  • ses craintes à l’égard des dirigeants occidentaux ;
  • la nécessité d’achever ce que l’UE a si bien commencé après le déclenchement de la guerre.

Le tout premier jour du sommet de l’Otan a été présenté par les médias turcs comme la victoire d’Erdoğan. Cependant, contrairement au régime de Poutine, tous les membres de l’Alliance étaient heureux de débloquer son veto pour la Finlande et la Suède. A-t-il obtenu exactement le contraire de ce qu’il voulait, et l’OTAN est-elle devenue encore plus forte ?

Le meilleur scénario possible est lorsque tout le monde est gagnant et peu importe qui a perdu et reculé. Pour être honnête, j’ai été agréablement surpris, je ne m’y attendais pas. Les Turcs sont des « bazaristes », ils sont capables de tirer, ce que nous avons également vécu avec l’élection de l’ancien chef de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen. Dans ce cas, cependant, ils ont soulevé des objections de principe. Ils étaient soucieux de leur sécurité et ils voulaient s’assurer que des organisations comme le PKK, que nous considérons également comme terroristes, n’aient pas de bases et une sorte de refuge en Suède. Ce n’est pas une chose facile à résoudre par une sorte de compromis. C’est pourquoi je pensais qu’il n’y aurait pas d’accord au sommet.

Qu’est-ce qui a décidé ?

Fondamentalement, la Suède a modifié sa législation et durcit les règles qui devraient empêcher le financement du PKK. Je suis heureux que les Finlandais et les Suédois soient en route vers l’OTAN. Ce n’est pas une petite différence, car on entend dire qu’ils sont déjà pratiquement membres, car ils participent à plus d’opérations.

Pourquoi?

Il existe d’énormes différences selon qu’un pays est un partenaire proche ou un membre. La principale différence est principalement

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Séverin Garnier

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