Lors de la campagne de réélection, son parti a dépensé près du double du montant autorisé.
Une cour d’appel française a confirmé mercredi 14 février la culpabilité de l’ancien président Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement d’une campagne infructueuse pour sa réélection en 2012. Sarkozy a été condamné à un an de prison, dont la moitié avec sursis, ont rapporté les médias français.
Sarkozy a fait appel du verdict initial en 2021, lorsque le tribunal l’a condamné à un an d’assignation à résidence avec bracelet électronique. Même la décision de mercredi pourrait ne pas être définitive si l’ex-président se pourvoit en cassation. Sarkozy a longtemps nié toute responsabilité.
L’homme politique de droite de 69 ans a été accusé selon lequel son parti aurait dépensé près du double du montant maximum autorisé de 22,5 millions d’euros lors de la campagne de réélection présidentielle de 2012. Afin de cacher les coûts réels, le parti UMP de Sarkozy a engagé une sympathique agence de relations publiques, Bygmalion.
Selon les médias, le tribunal a conclu que l’ancien président était au courant des manipulations. Selon le verdict, il pourra purger sa peine de la même manière que dans le cas initial, en résidence surveillée, avec un bracelet électronique.
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