C’est ce qu’a annoncé cette semaine le ministère français de l’Agriculture. TASR en informe sur la base d’un rapport de Reuters.

Ainsi, le ministère estime la production totale de vin cette année à 44 millions d’hectolitres. Cela se situe à peu près au milieu de la fourchette précédente de 42,6 millions à 45,6 millions prévue par le ministère le mois dernier. Un hectolitre équivaut à environ 133 bouteilles de vin standards. La prévision révisée est également supérieure de 3 % à la moyenne des cinq dernières années.

« Le déficit pluviométrique depuis le printemps et la chaleur intense de l’été ont réduit les volumes attendus dans certaines zones », a déclaré le ministère dans un rapport. « Néanmoins, après une récolte très faible en 2021, la production devrait augmenter d’année en année dans presque toutes les régions viticoles. »

Le secteur agricole français, le plus important de l’Union européenne (UE), a subi les effets mitigés de la pire sécheresse jamais enregistrée, certaines cultures comme le blé étant peu touchées et d’autres comme le maïs et les pommes de terre subissant de lourdes pertes.

La sécheresse a réduit les perspectives de production dans des régions comme l’Alsace à l’est et le Languedoc-Roussillon au sud-ouest, malgré les pluies du mois dernier, a indiqué le ministère.

Les perspectives sont bien plus favorables en Champagne, où la production devrait presque doubler l’an dernier, aidée par les précipitations de juin. Les perspectives en Bourgogne sont également prometteuses. Le ministère a également réitéré ses estimations initiales selon lesquelles la production bordelaise tomberait en dessous de la moyenne quinquennale après que le gel et la grêle ont endommagé environ 10 000 hectares de vignes.

Un été chaud et sec a permis un démarrage précoce des vendanges en France, avec un démarrage fin août en Champagne, a ajouté le ministère.