L’UE n’a pas adopté d’ambitions mondiales plus ambitieuses en matière d’émissions – euractiv.sk

L’Union ne participera pas aux négociations mondiales sur le climat avec un engagement plus ambitieux en matière de réduction des émissions. Au lieu de la réduction de 57 pour cent des émissions par rapport au niveau de 1990 proposé par la Commission européenne, les 55 pour cent actuels resteront.

Le texte fait partie de la Semaine de l’économie européenne, préparée par EURACTIV Slovaquie pour Journal de N.

Dans leur position de négociation, ils appelleront également à commencer à réduire la quantité absolue des émissions mondiales dès cette décennie et à mettre fin à l’utilisation de tous les combustibles fossiles « non réduits » – ils entendent par là l’utilisation dont les émissions ne sont pas neutralisées par le CO2 capturé.

De quoi s’agit-il?

À la fin de l’année, la conférence sur le climat COP28 se tiendra à Dubaï. Selon le mécanisme convenu dans l’Accord de Paris sur le climat, chaque pays participe aux négociations avec ses propres engagements de réduction des émissions. En théorie, ces engagements devraient être progressivement renforcés jusqu’à atteindre une valeur qui empêchera l’augmentation des températures mondiales de dépasser 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle.

Avec les objectifs actuels, les températures augmenteraient de plus de 2 à 2,5 degrés. Les pays devraient ainsi se montrer plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique, y compris l’Union européenne, qui se positionne comme un leader mondial en matière de climat.

Quel est le problème

La proposition d’accroître l’engagement s’est heurtée à la résistance de certains pays membres. L’UE pour maintenir l’unanimité est resté au niveau initial de 55 pour cent, qui sont également ancrées dans la législation européenne. Cependant, la Commission affirme également que la mise en œuvre de toutes les mesures du paquet Fit for 55 et l’introduction plus rapide des sources renouvelables, censées réduire la dépendance à l’égard des matières premières russes, entraîneront de facto une réduction plus élevée des émissions – 57 pour cent.

Le deuxième point, l’engagement de cesser complètement d’utiliser tous les combustibles fossiles, soutenu par une dizaine de pays membres dont le Danemark, la France, les Pays-Bas, l’Irlande, l’Allemagne et la Slovénie. À peu près le même nombre de personnes s’y sont opposées, outre la Slovaquie, parmi lesquelles se trouvaient la République tchèque, la Hongrie, Malte, la Pologne et l’Italie.

Les opposants ont affirmé que l’UE demanderait la fin de l’utilisation « non réduite » des combustibles fossiles. Le charbon, le gaz ou le pétrole pourront être brûlés si les émissions sont captées technologiquement.

Le sujet du captage technologique du carbone est controversé dans les milieux climatiques. Les technologies sont encore en phase de test, elles ne sont pas prêtes pour un déploiement massif. Un désinvestissement complet des combustibles fossiles se heurterait à l’opposition de pays comme l’Arabie Saoudite au niveau mondial. Elle a déjà bloqué un appel similaire lors de la réunion du G20 de cette année.

Ce qui va suivre

La conférence mondiale sur le climat se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023. Les pays qui ont rejoint l’Accord de Paris sur le climat doivent présenter des engagements nationaux actualisés.

Selon le dernier rapport du panel scientifique international sur le climat GIEC « Des réductions rapides, significatives et, dans la plupart des cas, immédiates des émissions de gaz à effet de serre » sont nécessaires pour limiter l’augmentation des températures mondiales à 1,5 ou 2 degrés Celsius.

(y : gigatonnes d’émissions d’équivalent CO2 par an ; x : année ; rouge : scénario en cas de politiques mises en œuvre – réchauffement de 2,2 à 3,2 degrés Celsius d’ici 2100 ; vert : scénario limitant le réchauffement à 2 degrés Celsius ; bleu : scénario limitant le réchauffement à 1,5 degrés Celsius – neutralité nette en carbone).

Léopold Moulin

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