Selon Emmanuel Macron, le sommet du G20 a suffi

Selon Emmanuel Macron, le sommet du G20 n’a pas été suffisamment consacré aux questions climatiques. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a profité de la conférence de presse finale pour critiquer l’Occident. Le président turc Erdogan a, à son tour, suggéré que la composition du Conseil de sécurité de l’ONU ne soit pas permanente, mais tournante.

Les membres permanents sont aujourd’hui la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis, la Russie et la Chine. Les dix autres membres sont non permanents et sont élus pour deux ans.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a salué la présidence indienne du G20 et a ajouté que le sommet n’avait pas été facile, a rapporté l’ANSA.

Le président français a déclaré que, selon lui, on ne pouvait pas s’attendre à une avancée majeure dans la question de la guerre en Ukraine lors de la réunion économique, mais il ne considère pas les résultats du sommet comme une victoire pour la diplomatie russe. Il affirme que Moscou était isolée.

Selon Sergueï Lavrov, les pays du Sud ont empêché que les événements en Ukraine n’éclipsent l’ordre du jour de la réunion.

« Le régime de Kiev lui-même a détruit l’intégrité territoriale de son pays. (…) Parmi les membres en développement du G20, il existe une bonne compréhension de ce qui se passe », a-t-il déclaré. Selon lui, personne n’empêche l’Occident de s’engager en Afrique, mais les pays africains préféreraient coopérer avec la Russie, a déclaré le ministre, cité par l’agence d’État russe TASS.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’exclure la Russie des négociations sur l’accord céréalier de la mer Noire ne serait pas viable à long terme. Selon lui, le renouvellement de l’accord n’est pas désespéré, écrit Reuters.

Il a également déclaré avoir négocié avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Concernant les dangers posés par l’intelligence artificielle, von der Leyen a proposé la création d’un nouvel organe consultatif mondial.

Un organisme similaire au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pourrait s’occuper des risques sociétaux mais aussi des avantages de la technologie, a-t-elle déclaré à Deutsche am Sonntag. (pluriel)

Léopold Moulin

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