Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour le climat à Bruxelles et à Paris – euractiv.sk

Greenpeace rejette la proposition de construire des réacteurs de quatrième génération, mais aussi de remplacer l’énergie nucléaire par le charbon, comme c’est le cas en Allemagne.

La manifestation de dimanche « Marche pour la Planète » à Bruxelles a été un grand succès du point de vue des organisateurs.

Et il n’est probablement pas le dernier – des événements similaires se poursuivront, a annoncé la branche belge de l’organisation environnementale Greenpeace.

Le dimanche 27 janvier, des manifestations ont également eu lieu en France pour une politique climatique plus efficace.

Les manifestations vont continuer

Malgré le temps froid et pluvieux, environ 70 000 personnes ont participé à la manifestation à Bruxelles. L’objectif de la marche était de faire pression sur le gouvernement et sur les responsables politiques pour qu’ils intensifient leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique.

Des manifestations similaires ont eu lieu dans les villes françaises. Selon les organisateurs, 80 000 personnes au total sont descendues dans la rue à cause du climat. Ainsi, il y a eu plus de monde que lors de la dernière manifestation des gilets jaunes, samedi (20 mille 80 mille selon Le Monde), mais moins que lors de la plus grande manifestation des Gilets jaunes de novembre (280 000 dans toute la France).

L’UE en 2019 : le prix de la lutte contre les plastiques et les émissions sera dévoilé

Sur la base de la nouvelle législation européenne, les États membres, dont la Slovaquie, se lancent dans une lutte contre les déchets plastiques, l’air pollué et les émissions. Cela s’accompagnera d’une hausse des prix des produits et de l’énergie, mais aussi d’une plus grande importance accordée à l’électromobilité.

Le mouvement de contestation belge est loin d’être terminé. « Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas une politique forte qui puisse être mise en pratique », a déclaré à la RTBF la porte-parole de Greenpeace Belgique, Juliette Boulet, dans la matinée du lundi 28 janvier.

Selon elle, les citoyens sont conscients des conséquences directes du réchauffement climatique, comme en témoignent les canicules de juillet et août de l’année dernière. Mais en même temps, les gens constatent une « cruelle inaction politique ».

Pas d’énergie nucléaire

Selon la branche belge de Greenpeace, les réponses politiques au changement climatique sont loin de ce qui pourrait être fait.

Les critiques concernent la ministre fédérale de l’Environnement Marie Christine Marghem, mais surtout le « climato-sceptique » et chef de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) Bart de Wever. L’homme politique – chef du parti politique le plus puissant de Belgique – a qualifié les jeunes manifestants contre le changement climatique de « sectaires ». Greenpeace rejette une telle « boxe ».

« Nous parlons de faits scientifiques, ce ne sont pas des dogmes, il n’y a aucune volonté de catastrophisme, mais il existe une menace climatique urgente et réelle », a souligné Bouletová.

La porte-parole du mouvement écologiste a souligné que Greenpeace rejette les propositions de De Wever concernant la quatrième génération de réacteurs nucléaires pour la Belgique, tout comme elle rejette le scénario allemand, à savoir le remplacement des centrales nucléaires par des centrales au charbon. Les réacteurs de quatrième génération sont encore en développement en Europe, seuls les premiers réacteurs de troisième génération devraient entrer en service cette année.

Responsabilité de l’Union européenne

« Il existe actuellement des technologies puissantes, basées sur des sources d’énergie renouvelables et qui doivent constituer la base de notre système énergétique », a souligné Bouletová.

« L’énergie nucléaire est une énergie sale et dangereuse qui sera dans l’intérêt du secteur énergétique pendant longtemps », estime la porte-parole de Greenpeace.

L’organisation Greenpeace affirme que l’Union européenne a également sa part de responsabilité dans la résolution de cette situation.

Des politiques et des mesures structurelles sont nécessaires aux niveaux européen et national pour soutenir une part plus élevée de sources renouvelables dans la production d’électricité, améliorer l’efficacité énergétique dans tous les pays membres et respecter les engagements climatiques que l’UE a pris à l’échelle mondiale. .

Gaspard Pettigrew

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