Le G7 a assuré l’Ukraine de son soutien malgré d’autres événements internationaux

Le président russe a tronqué à plusieurs reprises le nom du président kazakh Kasym-Žomart Tokayev lors de leur réunion au Kazakhstan. Il s’est trompé sur le nom du père du dirigeant kazakh. En outre, il a prononcé à plusieurs reprises le nom de Kasym-Žomart de manière inintelligible. Continuer à lire

Lorsqu’il voulait s’adresser à Tokayev par son patronyme, il disait indistinctement Kelemič ou Kelemovič au lieu de la forme correcte Kemelevič. La deuxième fois, il s’est trompé sur le prénom et le nom du président lorsqu’il a remercié Tokaïev pour l’invitation à Astana. Poutine a dit « Kemel Zomartovich » mais s’est immédiatement corrigé.


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Poutine est arrivé à Astana pour, outre la rencontre avec Tokaïev, participer également à la session du Forum de coopération interrégionale entre la Russie et le Kazakhstan.

Le chef du Kremlin tente de maintenir son influence en Asie centrale face à la concurrence croissante de la Chine. Moscou et Astana entretiennent historiquement des relations étroites, mais elles sont devenues tendues depuis l’année dernière, lorsque la Russie a envahi militairement l’Ukraine.

La Russie a déjà exprimé son inquiétude face à l’augmentation de l’activité diplomatique occidentale dans les anciens pays soviétiques d’Asie centrale, notamment après la visite du président français Emmanuel Macron dans la région.

Ce dernier, lors d’une visite au Kazakhstan il y a quelques jours, a félicité Tokaïev pour avoir refusé d’être « vassal d’une quelconque puissance » alors qu’il faisait apparemment allusion à la Russie.

Le Kazakhstan, ainsi que l’Ouzbékistan, ont refusé de reconnaître l’annexion des territoires ukrainiens par la Russie et se sont engagés à respecter les sanctions occidentales contre Moscou, qualifiant la Russie et les pays occidentaux de partenaires stratégiques.

L’été dernier, le président kazakh avait déclaré qu’il ne reconnaissait pas les « institutions quasi-étatiques » du Donbass, qui servaient de prétexte à la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Un an plus tard, il prend ses distances avec les événements russes.

(tamis)

Séverin Garnier

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