François Truffaut, réalisateur, critique, scénariste, acteur et producteur français, a été l’un des principaux représentants de la « nouvelle vague » du cinéma français de la fin des années 1950.
Photo: Jacques. de Nijs / Anefo
Le réalisateur français François Truffaut dans un film d’archives de 1965.
François Truffaut, en tant que créateur et esthéticien, était responsable de la formulation d’un nouveau langage cinématographique. Il a promu l’authenticité du tournage et la véracité des histoires, sa vision artistique contrastait avec le travail de réalisateurs plus anciens et établis. Les motifs centraux de ses œuvres étaient l’amour, la mort et les relations interpersonnelles. 90 ans se sont écoulés depuis la naissance de François Truffaut le dimanche 6 février.
François Truffaut est né le 6 février 1932 à Paris dans une famille ouvrière. A 14 ans, il quitte l’école et travaille dans une usine. À 15 ans, il fonde son propre ciné-club. Sa passion pour le cinéma l’a rapproché du critique de cinéma et fondateur de l’influent magazine de cinéma Cahiers du Cinéma, André Bazin.
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François Truffaut s’engage dans l’armée en 1950, et est arrêté deux ans plus tard pour tentative de désertion. André Bazin l’a aidé à se tirer d’affaire et, en plus de sa liberté, il lui a également assuré un poste à la rédaction du magazine. Dans ses paroles sans compromis, Truffaut a qualifié le cinéma français de conventionnel, poussant le réalisateur à avoir la possibilité de créer un film comme un ensemble artistique dans son propre style.
En 1955, il se présente avec le court métrage Visit (Une visite) et deux ans plus tard se présente avec le court métrage Les Mistons, dans lequel il campe un groupe de garçons pourchassant impitoyablement deux jeunes amants.
Sa propre enfance troublée est devenue l’inspiration pour son premier long métrage, Personne ne m’aime (Les Quatre Cents Coups, 1959) – une étude partiellement autobiographique d’un délinquant de la classe ouvrière qui a des ennuis. C’est une histoire touchante, mais pas sentimentale, d’Antoine Doinel, l’alter ego du réalisateur, présentée par le comédien Jean-Pierre Léaud.
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Truffaut revient sur ce jeune homme dans d’autres films du « cycle Doinel », dans lesquels il capture Antoine à différentes étapes de sa vie. Le film a remporté le prix du meilleur réalisateur au Festival de Cannes en 1959 et a été nominé pour l’Oscar du meilleur scénario. En 1960, il met en scène le drame Tirez sur le pianiste (Tirez sur le pianiste) dans le rôle principal avec le célèbre chansonnier Charles Aznavour.
Dans un autre film remarquable, Jules et Jim (1962), sur les explosions émotionnelles et la profondeur de l’amitié de trois personnes sur fond de Première Guerre mondiale, elle incarne Jeanne Moreau et ses collègues Oskar Werner et Henri Serre. Les problèmes du triangle conjugal et son dénouement tragique sont explorés dans le célèbre film Soft Skin (La Peau douce, 1964). En 1966, basé sur le roman de science-fiction de Ray Bradbury, il tourne le drame 451 degrés Fahrenheit (Fahrenheit 451) sur un état de société dans lequel lire des livres est un crime.
La vie d’Antoine Doinel reprend vie au cinéma dans Baisers Volés (1968), Domicile conjugal (1970) et L’amour en fuite (1979), où, jeune homme, il résout des problèmes professionnels et émotionnels. domaines.
La nuit américaine, film La Nuit américaine (1973), réalisé par François Truffaut, est également au programme du prochain semestre du Cabinet du cinéma. Sur la photo Jacqueline Bisset et Jean-Pierre Léaud.
La comédie dramatique romantique American Night (La Nuit américaine, 1973) a valu à l’artiste une grande reconnaissance en 1974 sous la forme d’un Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il dépeint les relations complexes entre les acteurs et le casting, tout en rendant hommage à l’art du cinéma.
Il explore les limites de l’obsession d’une femme pour un homme dans le drame historique biographique L’Histoire d’Adéla H. (L’Histoire d’Adle H., 1975), dans lequel il puise dans l’histoire vraie de la fille du célèbre écrivain Victor Hugo. Le casting de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu a été jeté dans le drame de guerre Le Dernier Métro ( Le Dernier Métro , 1980), mis en décor de théâtre. 10 statues de César témoignent de son succès.
Les téléspectateurs ont pu survivre à la poignante histoire d’amour grâce au drame Woman from Neighbours (La Femme d’côté, 1981) et ont montré du respect pour son cinéaste préféré Alfred Hitchcock dans The Last Sunday (Vivement dimanche !, 1983). En collaboration avec le légendaire maître des thrillers psychologiques et des films d’horreur, il a également écrit le livre Conversations Hitchcock-Truffaut (1966). Après le film Enfin dimanche ! il ne s’est pas lancé dans un autre acte créatif, on lui a diagnostiqué une tumeur au cerveau.
François Truffaut, grand réalisateur français au style particulier, est décédé le 21 octobre 1984 à l’âge de 52 ans.
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