Les Grecs attendent les élections « les plus imprévisibles » – euractiv.sk

Déjà le week-end du 21 mai, des élections législatives auront lieu en Grèce, dans lesquelles la forme du futur gouvernement n’est pas du tout claire. Les politiciens se disputent sur la crédibilité des sondages d’opinion actuels, dans lesquels les conservateurs au pouvoir sont en tête.

Les élections en Grèce se dérouleront selon la nouvelle loi électorale, qui applique un système proportionnel au premier tour. Les analystes estiment qu’un parti qui veut former un gouvernement unicolore devrait remporter 46 % de tous les votes, ce qui est difficile.

Sinon, le parti le plus fort devra négocier avec les autres pour former un gouvernement de coalition, ce qui est inhabituel dans la politique grecque.

Les trois grands favoris sont en jeu : le parti au pouvoir Nouvelle Démocratie (ND/PPE), le principal parti d’opposition de gauche Syriza (GUE-NGL) et le PASOK socialiste (S&D). Selon l’agrégateur d’enquêtes électorales EuropeElects, la Nouvelle Démocratie pourrait recueillir 36,6% des voix au premier tour, Syriza 29,5% et le PASOK 10,3%.

Selon une autre enquête auprès d’acteurs européens, également consultée par le portail EURACTIV, les estimations diffèrent considérablement des enquêtes publiées. Selon eux, il semblait presque indécis entre la Nouvelle Démocratie et Syriza.

Cependant, selon les analystes, la Grèce est un « cinglé » en matière de sondages. Selon eux, la méthodologie oublie souvent les électeurs jeunes et plus progressistes.

Par exemple, en 2015, tous les sondages d’opinion ont massivement échoué à prédire le résultat du référendum sur le sauvetage de la Grèce, échouant à prédire le résultat électoral de Syriza lors de plusieurs votes consécutifs.

Syriza a déjà indiqué qu’il chercherait une « coalition progressiste » avec les socialistes après les élections. Au contraire, la Nouvelle Démocratie préférerait continuer à gouverner seule.

Le PASOK devrait avoir le mot décisif. Cependant, le parti garde ses cartes pour l’instant, même si son programme électoral est nettement plus proche de celui de Syriza.

Gaspard Pettigrew

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