L’inflation française a ralenti, l’économie a progressé

Le taux d’inflation en France a ralenti à cinq pour cent ce mois-ci. Elle a ainsi enregistré plus que le minimum annuel et dépassé les attentes des marchés, qui tablaient sur un léger ralentissement de la croissance des prix à la consommation. En outre, le taux d’inflation harmonisé a également atteint un minimum annuel. Dans le même temps, l’économie française a progressé de 0,2 % en rythme trimestriel au premier trimestre.

C’est ce qu’ont rapporté l’agence Reuters et le portail tradingeconomics, qui ont publié une première estimation de l’office français des statistiques.

Bien au-dessus de l’objectif d’inflation

Les prix à la consommation en France ont augmenté de 5,1% en glissement annuel en mai, tandis que la croissance a atteint 5,9% en avril. Le résultat de mai représente le taux d’inflation le plus bas depuis avril de l’année dernière, lorsqu’il a atteint 4,8 %. Les analystes s’attendaient à ce que l’inflation ralentisse à 5,5 %.

L’inflation la plus faible depuis plus d’un an est principalement due à un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des services, ainsi qu’à une augmentation modérée des prix des denrées alimentaires. Malgré cela, l’inflation est toujours bien supérieure à l’objectif d’inflation de la Banque centrale européenne, qui est fixé à 2 %.

Le taux d’inflation harmonisé a également atteint un minimum annuel. Il a atteint six pour cent en mai, ce qui est la valeur la plus basse depuis mai de l’année dernière. En avril, il représentait 6,9 %. Même dans ce cas, la croissance des prix à la consommation a ralenti plus nettement que prévu, alors que les analystes supposaient que le taux d’inflation harmonisé atteindrait 6,4 % en mai.

L’économie a grandi

L’économie française a progressé de 0,2% en glissement trimestriel au premier trimestre, renouant avec la croissance qu’elle avait interrompue au dernier trimestre de l’année dernière, lorsqu’elle affichait une croissance nulle.

La croissance au premier trimestre a été principalement tirée par la consommation intérieure et les exportations. La consommation intérieure a renoué avec une croissance modérée (0,1%) contre une baisse de 1% au dernier trimestre de l’année dernière, et les exportations ont certes reculé, mais leur recul a été plus modéré que dans le cas des importations. Les exportations ont chuté de 0,2% en glissement trimestriel au premier trimestre, tandis que les importations ont chuté de 2,8%.

Sur une base annuelle, l’économie française a progressé de 0,8% au premier trimestre. Le rythme de la croissance s’est donc accéléré, lorsqu’à la fin de l’année dernière, il a affiché une croissance au niveau de 0,5 %.

Ne négligez pas

En avril, la France a connu une accélération de la croissance de l’inflation

Gaspard Pettigrew

"Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d'Internet. Amateur de bière d'une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *