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Le président a répondu aux protestations contre le changement de la constitution en Ouzbékistan. Shavkat Mirziyoyev a retiré les modifications proposées à la constitution, sur la base desquelles la République autonome de Karakalpak ne serait pas en mesure d’organiser un référendum sur la sécession. Continuer à lire

Des manifestations contre le projet d’amendement à la constitution ont éclaté vendredi dans la métropole de la République Karakalpak, Noukous. Au cours de celles-ci, les manifestants ont tenté de s’emparer des bâtiments gouvernementaux, ce qui a provoqué des affrontements avec la police.

Après les manifestations, le président Mirziyoyev a déclaré l’état d’urgence à Karakalpak jusqu’au 2 août afin « d’assurer la sécurité des citoyens, de protéger leurs droits et libertés et de rétablir l’ordre juridique », écrit Reuters. Une partie de l’état d’urgence est un couvre-feu nocturne.

Dans la constitution ouzbèke actuelle, le Karakalpakstan est défini comme une république indépendante au sein de l’Ouzbékistan, qui a le droit d’organiser un référendum sur la sécession.

Les modifications proposées à la constitution, qui doivent être décidées par référendum, ne mentionnent plus l’indépendance de la République Karakalpak ni son droit à la sécession. C’est une vaste région désertique au nord-ouest de l’Ouzbékistan.

En réponse aux protestations, lors de sa visite samedi à Karakalpak, le président Mirziyoyev a déclaré que les changements proposés devaient être supprimés de la nouvelle version de la constitution.

Au cours de la nuit passée, il n’y a plus eu d’émeutes dans la république.

Les changements concernant Karakalpak font partie d’une réforme constitutionnelle plus large, qui, entre autres, est censée renforcer les droits civils et prolonger le mandat du président de cinq à sept ans.

Si les électeurs approuvent la nouvelle formulation de la constitution lors du référendum prévu, Mirziyoyev pourra à nouveau se présenter deux fois à la présidence, écrit Reuters. (TASR)

Gaspard Pettigrew

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