Une autre ville après Paris : beaucoup n’aiment peut-être pas ce qu’ils ont fait dans le sud de la France

Le nombre de scooters partagés à Marseille, dans le sud de la France, va diminuer de plus d’un tiers, a décidé le maire Benoît Payan.

Dans la ville, qui compte environ 875 000 habitants, il y avait jusqu’à présent 4 000 scooters de ce type, et il n’en resterait peut-être que 2 500. Selon le maire, ils posent de nombreux problèmes, même si les règles d’utilisation ont été renforcées dans la ville depuis septembre, écrit le journal Le Monde.

« Il y avait 4.000 scooters à Marseille et j’ai décidé d’en annuler 1.500 rapidement, immédiatement. (…) J’ai demandé des modifications à l’opérateur, mais ils n’avaient pas vraiment envie de le faire », a expliqué le maire sur France Bleu Provence. « S’il y avait autant de lignes de métro qu’à Paris, il n’y aurait même pas de scooter ici demain matin. » Payan a ajouté.


Paris a totalement interdit l’exploitation des scooters partagés à partir du 1er septembre. Il existe deux lignes de métro à Marseille, la 16 à Paris. Mais la ville du sud de la France est plus étendue, et Payan demandera donc aux opérateurs de scooters de les mettre à disposition en périphérie de la ville et pas seulement au centre.

Depuis début septembre, l’âge minimum pour louer un véhicule partagé à Marseille est passé de 12 à 14 ans. Les amendes pour conduite à deux ou sur routes interdites ont également sensiblement augmenté, passant de 35 à 135 euros.

Irène Belrose

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