Macron veut à tout prix mettre en place une réforme des retraites

Des arrestations, des gaz lacrymogènes, des tonnes d’ordures non ramassées dans les rues et des millions de Français en colère. C’est aussi à cela que ressemble la réaction au projet du gouvernement français de relever l’âge de la retraite. Le gouvernement et le président Emmanuel Macron tentent de se frayer un chemin à travers des étapes mondialement impopulaires. Plus récemment, le gouvernement a utilisé l’article 49.3 de la Constitution française à cette fin. Cela permet à la réforme des retraites d’être adoptée même sans vote des membres de la chambre basse.

Le conseil consultatif du système de retraite du pays a rappelé que la France n’avancera pas sans cette réforme. Si cela ne se produit pas, le déficit annuel augmentera considérablement dans les dix prochaines années, rappelle Bloomberg. Au contraire, si l’âge minimum de départ à la retraite est relevé, selon le gouvernement, le déficit sera maîtrisé d’ici la fin de la décennie.

Jeudi, la Première ministre Élisabeth Bornová a annoncé qu’elle accepterait la réforme même sans vote des députés. Elle a évoqué l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution française. Le gouvernement a utilisé cette démarche même avec le risque de son éventuel rappel, qui pourrait théoriquement être en jeu.

Le gouvernement utilise tous les moyens

Que le gouvernement ait essentiellement contourné le vote à la chambre basse n’est pas une procédure courante. « Cet outil n’est peut-être pas un élément complètement standard des systèmes constitutionnels des pays européens, mais dans le cas de la France, c’est une possibilité légale lorsque le gouvernement prend la responsabilité à la place du parlement », a déclaré le politologue Michael Augustín de l’Institut des sciences politiques. du SAS raconte TREND.

Il ajoute que le Premier ministre français peut le faire lorsque le projet de loi reste bloqué à un moment donné par des obstructions parlementaires ou que le gouvernement ne dispose pas de la majorité nécessaire à la législature.

C’est exactement ce qui est arrivé au gouvernement Macron, qui n’a pas obtenu suffisamment de soutien même pendant plusieurs semaines de discussions à la chambre basse du parlement. Quand dans le passé le gouvernement français a-t-il procédé à l’utilisation de l’article constitutionnel mentionné ?

Historiquement, le Premier ministre Michel Rocard, en poste de 1988 à 1991, y a recouru le plus souvent, jusqu’à 28 fois, confirme le politologue et rappelle d’autres cas. Édouard Philippe n’a utilisé ce pouvoir qu’une seule fois.


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Gaspard Pettigrew

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